samedi 30 octobre 2010

Piccolo Festival en Off... et In...

Ou l'intimité d'un festival pour les petites oreilles...



Off...





In...
"La vie, quelle histoire!"


"Contes du bout des doigts"

jeudi 28 octobre 2010

15° Festival de la Parole et du Livre à Saint Laurent du Var (06)

Samedi 3 Novembre 18H00 

Théâtre Georges Brassens



Isabelle Pozzi

Mirandava ANDRIAMANISA
Yves-Romain MBAH MBOUNI
(et leurs djembés et autres surprises sonores)
Compagnie AlcantaraEva ARACIL
Anne-Laure DEMESMAY
Alain GRINDA
Yvan HEMMER
Francette ORSONI



Seront réunis sur scène pour un spectacle de contes jeunesse unique 
autour du thème de l'écologie


Isabelle Pozzi racontera: 




Action Culturelle Municipale:
04 92 12 42 92

La scène du Théâtre Georges Brassens juste avant le spectacle d'ouverture du 03 Novembre

Ecole maternelle Castillon le 04 Novembre

Ecole maternelle de Montaleigne le 05 Novembre

Ecole maternelle du Ravet le 05 Novembre


mardi 26 octobre 2010

Moments de vie...

Développement personnel par la pratique artistique (le conte) Par: Isabelle Pozzi. IV. Travail de verbalisation dans l'accompagnement en développement personnel

3. Soigner le personnage blessé en soi
Reprendre possession de son personnage, redevenir acteur de sa vie


Aller à la rencontre de son propre personnage devient alors un besoin évident. Devrais-je dire d'ailleurs: aller à la rencontre de "ses" propres personnages car étant en constante évolution d'une part et jouant plusieurs rôles au cours d'une journée d'autre part, notre personnage a plusieurs facettes. Savoir les identifier, à travers l'iconographie traditionnelle des contes par exemple nous permet dans un premier temps de mieux nous connaître et nous reconnaître en tant qu'individu complexe et unique. Dans un second temps, ce travail de connaissance nous permet un questionnement tout simple dans les situations problèmes: lequel de mes personnages est touché par l'insulte reçue? Au moment où la déprime s'abat sur moi... quel personnage en moi rend-elle malade? Quand mon impatience me fait sortir de mes gonds, lequel de mes personnages n'ai-je pas su satisfaire? Et si la réponse vient naturellement s'imposer à moi, je saurais alors quelle partie de moi envelopper d'attention pour améliorer ma situation, mon être au monde. Ma capacité de décision s'en trouve immédiatement accrue et je subis de moins en moins les événements ou les volontés extérieures pour me positionner avec bienveillance et tranquillité comme un être autonome et responsable.


mardi 19 octobre 2010

L'histoire de Freidrich le Hérisson...

En l'honneur de notre invité de l'hiver: NIGLO... 
ou Un Conte de Fée qui m'est vraiment arrivé...


Ce soir là en rentrant à la maison, une petite chose toute molle et toute froide dormait dans la rigole. Je l'ai poussée du pied... ça bougeait encore... je me suis baissée, j'ai pris la petite chose dans ma main... c'était un bébé hérisson... presque à bout de forces, grand comme la moitié de ma main... il ne s'est même pas mis en boule... ses piquants ne piquaient pas encore... ni une ni deux, un moment plus tard il était chez moi tout emmitouflé dans un gros pull bien chaud...
- Allo "Le Sanctuaire"... comment devient-on une bonne maman hérisson en une soirée s'il vous plait?
Et notre histoire a commencé!


Niglo: 140g (Début Octobre)




Merci à Danny 

du Sanctuaire des Hérissons 
pour ses précieux conseils
et sa gentillesse, 
et merci pour son site 
très bien fait et complet... 

dans lequel j'ai emprunté
l'histoire de Freidrich que voici 
(cliquez sur le lien ci-dessous)
Des nouvelles de Niglo... un mois plus tard...
270g, des piquants qui piquent et toujours aussi sympa...

Contes savoureux...

 

Développement personnel par la pratique artistique (le conte) Par: Isabelle Pozzi. IV. Travail de verbalisation dans l'accompagnement en développement personnel

IV: Travail de verbalisation écrite ou orale, individuel ou collectif
1. Mettre des mots sur les maux
Quel que soit le conte qu’on dit, on ne raconte jamais que sa propre histoire, réelle ou fantasmée. Puisque chaque conteur s’approprie à l’écrit ou à l’oral chaque conte et ceci à chaque fois qu’il le conte ou l’écrit, puisque chaque conte évolue au fil du temps et des expériences avec les conteurs qui le disent. Le lien entre le conte et son conteur est un lien profondément intime, le conteur ne fait que raconter inlassablement son monde intérieur en évolution.
Donc, quand je conte, je me raconte à mots plus ou moins couverts. Je mets des mots sur mes joies et sur mes maux. Je dis mon intime sans me mettre directement à nu. Le médiateur du conte, comme celui du personnage en théâtre, me permet de trouver les mots simples et efficaces parlant aux émotions, que pour moi-même je n’aurais pas trouvés.


2. Regarder ses maux en face
Les mots que l’on dit parlent donc de nous et souvent hors de notre monde directement conscient. Ils peuvent nous surprendre et nous révéler, par notre voix même, des vérités enfouies ou enfuies sur nous. Toutefois, répondre à la question de Maria Letizia Cravetto: «De qui parles-tu en croyant parler de l’autre», n’est pas chose aisée. Répondre avec sincérité et clairvoyance à cette question nécessite outre un courage certain, une introspection accompagnée. Cela équivaut à faire face à ses monstres enfantins, à ses terreurs nocturnes, à ses vieux démons.